Abstract: Mistletoes are aerial-branch parasites belonging to one of five families in the Santalales. Usually, mistletoe hosts are autotrophic, but if the hosts themselves are parasitic, the plant parasitizing the host is an epiparasite. Three categories of epiparasites are recognized, chance-, obligate-, and auto-epiparasites. Loranthaceae and Viscaceae comprise about 97% of mistletoe species and also the largest number of epiparasites. We report frequencies and biogeographical distributions of epiparasite--parasite host combinations for Loranthaceae and Viscaceae, and we summarize epiparasitism in other mistletoe families. Parasitic hosts are primarily recruited from Loranthaceae, whereas most epiparasites are members of Viscaceae. Twenty-seven species are considered likely to be obligate epiparasites. Data suggest species abundance influences whether mistletoes serve as host to other mistletoes. We found no reports of epiparasitism in Misodendraceae and only a few reports for Santalaceae, although Santalaceae are often root-parasitic hosts. In Phacellaria (Amphorogynaceae) all species are obligate epiparasites, mainly on Loranthaceae. Epiparasitism occurs worldwide and is most common in the tropics and subtropics. The greatest number of reports is from Oceania, the smallest from Africa. Epiparasitism in mistletoes has received little research attention, yet our research shows that this life form contributes to species and structural diversity in forest ecosystems across the globe.

Key words: epiparasites, hyperparasites, keystone species, mistletoes, plant parasites, Santalales.

Resume : Le gui est un parasite des branches aeriennes qui appartient a une des cinq familles des Santalales. Habituellement, les hotes du gui sont autotrophes, mais si les hotes sont eux-memes des parasites, la plante qui parasite l'hote est un epiparasite. Trois categories d'epiparasites sont reconnues : l'epiparasite aleatoire, l'epiparasite oblige et l'auto-epiparasite. Les Loranthaceae et les Viscaceae comprennent environ 97 % des especes de gui et aussi le plus grand nombre d'epiparasites. Les auteurs rapportent les frequences et les distributions biogeographiques des combinaisons epiparasite--hote parasite chez les Loranthaceae et les Viscaceae, et font la synthese de l'epiparasitisme chez les autres familles de gui. Les hotes parasites sont principalement recrutes chez les Loranthaceae, alors que la plupart des epiparasites sont membres des Viscaceae. Vingt-sept especes sont considerees comme probablement epiparasites obliges. Les donnees suggerent que l'abondance des especes influence le fait que si le gui agisse comme hote d'autres plants de gui. Ils n'ont trouve aucun rapport d'epiparasitisme chez les Misodendraceae et seulement quelques rapports chez les Santalaceae, bien que les Santalaceae soient souvent des hotes parasites racinaires. Chez les Phacellaria (Amphorogynaceae), toutes les especes sont des epiparasites obliges, principalement sur les Loranthaceae. L'epiparasitisme est present a travers le monde et il est plus frequent sous les tropiques et les regions subtropicales. Le plus grand nombre de rapports provient d'Oceanie, le plus petit, d'Afrique. L'epiparasitisme chez le gui n'a recu que peu d'attention en recherche, pourtant, la recherche des auteurs montre que cette forme de vie contribue a la diversite des especes et structurale dans les ecosystemes forestiers a travers le globe. [Traduit par la Redaction]

Mots-cles : epiparasitisme, hyperparasitisme, espece cle de voute, gui, parasites des plantes, Santalales.

Introduction

The parasitic life mode is widespread in...